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dimanche 24 octobre 2010

Mosaïques cryptées

Issue de la série "cryptage", série ou l'image ne vous est pas imposée.
Les effets obtenus sont réalisés sans Photoshop...petit secret de fabrication bien gardé !

vendredi 15 octobre 2010

Vision fantomatique...

Les Européens ont généralement une vision du fantôme comme créature immatérielle. Les étymologies proposées ci-dessus rendent bien compte de cette acception ; mais cette dernière a elle-même une histoire dans laquelle le rôle de l'Église est fondamental. Il semble, d'après Claude Lecouteux que les fantômes à l'origine aient été des morts, si l'on peut dire, bien vivants ; ils avaient une matérialité indéniable : les sagas islandaises, avec leurs défunts qui reviennent pour faire un bon repas en sont un exemple ; mais avec le temps et surtout le contrôle religieux la présence des morts devint insupportable ; l'invention du purgatoire avait d'ailleurs été un des moyens de les discipliner. Elle permettait d'assigner un lieu fixe à ces âmes errantes. C'est aussi pourquoi les revenants furent de plus en plus identifiés à des visions, des apparitions, et leur caractère matériel s'effaça peu à peu. Des théologiens comme Saint Augustin ont contribué à cette dématérialisation du fantôme, finalement assimilé à une illusion ; derrière, il y avait l'intervention du Malin.
L'imaginaire commun dans toutes les cultures est peuplé de telles créatures surnaturelles, qui servent de matière à de très nombreuses fables et légendes. Le romantisme, puisant son inspiration au mystique et ténébreux Moyen Âge, a remis au goût du jour les histoires macabres ou fantastiques, et de nombreux grands auteurs ont laissé courir leur imagination sur le thème des fantômes et des revenants.


samedi 9 octobre 2010

PASSION CHOCOLAT

Il est une peau...



Pierre vit depuis quarante sept ans, né d’une mère douce-amère et d’un père inventeur de son ère.
Pierre regarde souvent ses mains
Elles sont le témoin vivant des cent quatre vingt huit saisons écoulées
Façonnées par les éléments, les voyages, les manipulations et les créations, elles parlent.
Ses mains…

Elles sont restées collées sur l’acier gelé par les températures négatives, il était tout jeune
La terre froide de l’hiver a façonné des crevasses déformant les lignes de vie
Le cambouis a souillé les ongles et les empreintes, le jus de citron n’a pas suffit
Elles ont saisies des milliers d’autres mains humaines, mains furtives, mains abusives, mains fortes
La rugosité de certaines textures est encore présente dans les paumes
Les phalanges se sont tordues, courbées sous le poids d’objets pesants, inutiles
Elles se souviennent de la douceur du velours satiné, la mère confectionnait
Les fins cheveux d’une sœur ont abusés des sensations épidermiques

Il est une peau

Pierre rencontre Bertille

Une femme dotée d’une enveloppe rare
Les mains de Pierre découvrent un tactile inconnu
Magie d’une peau plus fine que la paraffine
Texture divine qui n’a pas d’égal, il se régale
La porcelaine blanche semble rugueuse, trompeuse
Il est une peau qu’il ne qualifie pas par les mots
Seules ses mains respirent la volupté de cette peau câline
Effleurant la peau divine, ses mains sont fertiles
Pierre à la peau de Bertille dans son propre ego

  (Écriture spontanée)

vendredi 8 octobre 2010

Capter son ombre

La taille de l'ombre portée dépend de la taille de l'objet intercalé et de sa distance relative de la source de lumière. Plus l'objet est près de la source de lumière, plus la zone d'ombre sera grande. Son intensité dépend de la proportion de la lumière apportée par la source masquée. Si la source masquée est la seule source présente, alors, la zone à l'ombre est dans l'obscurité totale.

Dans les rues intérieures

Le talent est au rendez-vous !
http://www.danslesruesinterieures.com/archive-04-2010.html